VIE SOCIALE ET CITOYENNETE
Rencontre avec le Service d’Accompagnement d’AGDE
Décembre 2014
Président de la séance : Thierry VIRGILE
Secrétaire : Françoise CAU-RECORDON
Bénéficiaires présents : Christian BALLESTER, Joëlle VITAL, Patrick ORTIS, Daniel FRICK, Jean-Pierre MAKOULET
Excusés : KOCSIS Etienne, CAPELLE Marie-Annick
L’équipe éducative : Corinne BELLONE, Pierre ESPUCHE, Karim AHNOUCH
Le Chef de Service : Philippe CHABOREL
Après un tour de table de présentation, nous abordons l’ordre du jour qui concerne l’arrivée du nouveau Directeur Monsieur Laurent MAITRE qui a pris ses fonctions en Septembre 2014 et qui remplace donc Monsieur LEMESLE.
Nous informons les personnes présentes que la Gazette de la Vallée de l’Hérault n’existe plus, elle est remplacée par un Blog qui devra se concrétiser à la rentrée 2015.
Puis nous abordons le thème de cette rencontre : Droits et devoirs envers les animaux domestiques.
En termes juridiques les animaux ont aujourd’hui et ce depuis le 30/10/2014 un nouveau statut juridique, qui est : la notion d’être vivant doué de sensibilité ainsi que le droit à l’image dont le code rural dit ceci : « Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce ».
« Est puni de deux ans d’emprisonnement » ou de 30 000 euros d’amende le fait, publiquement ou non, « d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité ».
Désormais « Êtres vivants doués de sensibilité », les animaux ne peuvent plus être juridiquement définis comme des meubles, bien qu’ils répondent encore au régime des biens corporels.
Le nouveau statut juridique des animaux pourrait avoir son importance en matière de droit à l’image. En effet, depuis un arrêt de la Cour de Cassation en date du 7 Mai 2004, il est communément admis en jurisprudence que le propriétaire d’une chose ne dispose pas d’un droit exclusif sur l’image de celle-ci, et qu’il peut toutefois s’opposer à son utilisation par un tiers lorsqu’elle lui cause un trouble anormal.
Il s’en suit un débat sur les conditions de vie des animaux en laboratoire qui sont pour tous des conditions difficilement tolérables. Un des participants nous explique que dans les années 50 aux USA les médicaments étaient testés par des êtres humains et que peut-être que cette formule permettrait de ne plus faire souffrir les animaux ?
Une question est posée : « Comment faire des essais scientifiques sans toucher aux animaux ? ». Question qui oriente la discussion sur le fait que les résultats des expérimentations, obtenus sur les animaux de laboratoires permettent de dire que l’utilisation de ces animaux est utile parfois et fait avancer la science et la médecine. Mais des solutions alternatives peuvent aussi apporter de précieuses informations (l’utilisation de modèles informatiques de prédiction, méthodes in silico). Dans certains cas, l’expérimentation in vitro a même complètement remplacé l'expérimentation animale (par exemple, produits cosmétiques).
Cette épineuse question d’éthique nous amène à parler de la notion de la responsabilité d’avoir un animal domestique et qu’il faut bien réfléchir avant d’en adopter car cela représente aussi un certain nombre de contraintes au quotidien comme celles de sortir l’animal régulièrement, le nourrir, le soigner et le confier à quelqu’un ou à un organisme lorsque l’on part en vacances et que l’on ne peut pas emmener avec soi son animal.
Les propriétaires d’animaux présents témoignent alors de cette responsabilité et de l’engagement que cela demande au jour le jour.
Vaccination, tatouage, identification :
Le débat s’oriente ensuite sur la question de la vaccination où nous relevons le fait qu’il n’existe aucun vaccin obligatoire pour les animaux, exception faite du vaccin contre la rage pour les chiens de catégorie 1 et 2 ou pour n’importe quel chien ou chat dès que l’on passe la frontière. Mais si les vaccins ne sont pas obligatoires il n’en demeure pas moins qu’ils sont vivement recommandés.
Pour les chats plusieurs vaccins sont recommandés contre le typhus, la leucose, le coryza infectieux félin, la chlamydiose féline, la rage.
Pour les chiens sont recommandés les vaccins contre la maladie de carré, l’hépatite contagieuse canine, la parvovirose, la rage, la leptospirose, la piroplasmose, la maladie de Lyme, la toux du chenil.
Après avoir fait le tour d’horizon des différents vaccins et des responsabilités engendrées par l’adoption d’un animal, nous terminons le débat sur la question de l’identification des animaux qui est obligatoire pour les chats et les chiens. Cette identification se fait à l’aide d’une puce électronique introduite sous la peau au niveau de la jugulaire gauche ou bien à l’aide d’un tatouage réalisé sous anesthésie au démographe à la pince.
Nous clôturons la séance par un petit pot avant de nous quitter.